Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Favorites Royales
Les Favorites Royales
Archives
Derniers commentaires
9 juin 2013

Jeanne-Marguerite de Niquet, Mme Véron de Séranne

Fille d’Antoine Joseph de Niquet, seigneur de Séranne (1701-1794), premier président du Parlement de Toulouse et de Marguerite de Tiffault (†1767), Jeanne-Marguerite de Niquet nait vers 1732. Elle se maria le 22 mai 1753 à Paris Louis-Grégoire Véron de Séranne de onze ans son aîné, écuyer, lui-même fils de Louis-Henri Véron (1686-1776) et de Marie-Madeleine de Masse (v.1700-1797). Elle apporta en dot 20 000 livres.

Vers la même époque, elle devint la maitresse de Louis XV pendant la grossesse de Marie Louise O'Murphy, devenant ainsi autre occupante du Parc aux Cerfs.

Le couple aura deux enfants :

- Aimée Louis Véron de Séranne (1754- ?), écuyer commis à l'exercice de la recette général des finances du comté de Bourgogne 1780, régisseur général des étapes et convois militaires à Paris rue Taibault paroisse Saint-Eustache 1789.

- Antoinette Joséphine Gabrielle Véron de Séranne (v.1777 -1824) à Mézy (Seine et Oise). Mariée le 20 mars 1794 avec Charles Joseph Dupleix, comte de Mézy (1766-1835). Elle eut deux enfants morts en bas âge, Charles d'une maladie de langueur vers l'âge de huit ans et une petite fille Louise tombée d'une fenêtre à Paris. Elle avait relaté d'une manière charmante la vie de ses enfants et toutes les douleurs de leur mort. Un abbé lui a écrit à ce sujet une lettre qui est imprimée dans le Recueil de Prière de Madame de Flavigny "Consolation à une mère pour la mort de ses enfants"

Quant à son mari, il devient en 1753 conseiller du roi en ses conseils et garde des rolles des officiels de France puis il achète en 1762 pour 286.000 livres, la charge de receveur des finances de Franche Comté. Le couple habita successivement la rue Bertin Poirée en 1766, ensuite rue des Petits Augustins 1776, puis aux colonnes de la place Louis XV où Louis-Grégoire Véron devrait mourir en 1780.

Durant la Révolution Française, quelques mois avant sa mort, pour payer ses créanciers, la veuve Jeanne-Marguerite vendit quelques maisons. Comme il est mentionné dans son inventaire après décès le 17 décembre 1795, elle effectua des ventes suivantes à Joseph Cavillon qui figurent dans le cahier de quittances des créanciers le 02 janvier 1795 : une maison rue St-Martin le 24 décembre 1794, une maison rue Bertin Poiré le 12 octobre 1794 et une maison rue Taibault aux Dez le 06 novembre 1794.

Publicité
Commentaires
Publicité